Week-end à Roland Garros

Me voilà de retour après quelques jours sans poster ! La cause ? Un week-end prolongé de l’Ascension qui s’est transformé en escapade parisienne pour assister à la finale dame de Roland Garros.
Invité par Häagen-Dazs dans le cadre d’un concours réalisé l’année dernière qu’une amie avait gagné, et qui m’avait gentiment invité (je lui avais offert la glace quand même :p), j’ai donc pu passer une journée dans l’enceinte mythique de la Porte d’Auteuil, et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’en ai bien profité !

Après un accueil VIP (c’est super impressionnant de débarquer dans un petit salon réservé au milieu des invités presse et des divers sponsors), et après la remise des billets et d’un bon pour une dégustation Häagen-Dazs sur le site de RG, direction un des cours annexes pour voir un match d’exhibition.

Et quelle ne fut pas ma surprise de voir un match à 3 contre 2 (!!!) disputé par deux jeunes, mais surtout par Jim Courier, Mansour Bahrami et André Agassi ! Je vous assure que de se retrouver à 2 mètres d’eux (les tribunes des cours annexes sont vraiment toutes proches des lignes), en guise de découverte du lieu, c’est un moment assez exceptionnel. Un match particulièrement détendu où les joueurs n’ont pas hésité à plaisanter à tous les points, en relevant le filet pour déstabiliser ceux d’en face, ou en allant s’assoir au beau milieu d’un point, laissant le petit jeune face à trois adversaires.

Fin de tournoi oblige, c’était aussi le trophée des Légendes, qui opposaient en double les anciennes gloires du tennis. L’occasion de voir rouspéter John McEnroe et de voir un superbe match féminin avec Davenport, TestudTemesvari et surtout Hingis. Qui m’a sacrément impressionné au demeurant : elle a été impériale à la volée, nous montrant toute la palette des gestes d’attaque au filet. Et quel bonheur de la voir sourire tout au long du match, n’allant contester une décision de l’arbitre que pour le spectacle, complètement hilare.

Puis l’événement principal de la journée, la finale dames Schiavone-Li, dans une enceinte du Chatrier absolument magnifique. Un très bon match, dont le résultat m’a enchanté (oui, je ne voulais pas voir l’italienne s’imposer…), et regarder la chinoise, que je ne connaissais que de cette année a été un vrai régal, tant la puissance qu’elle dégageait était belle, et ses passing-shots monstrueux. Schiavone a donné l’impression de passer son temps à défendre avec ses balles coupées, complètement dépassée.

Restait la finale double messieurs, avec un match plein d’intensité et agréable à suivre. Il n’y a pas à dire, je préférais jouer en double, et c’est quand même bien plus agréable à regarder, tout se joue à l’anticipation à la volée.

Petite surprise, j’ai juste eu le temps d’arriver au Lenglen pour voir les adieux d’un grand Monsieur, Ilie Nastase, qui jouait son dernier match à presque 65 ans dans le cadre du Trophée des Légendes. Un joueur que j’ai très peu connu lors de sa « vraie » carrière, mais dont j’ai toujours aimé la philosophie dans ses interviews. Un monsieur qui jouait pour le spectacle et pour s’amuser…
Un moment particulièrement émouvant pour terminer une journée qui me restera longtemps dans le cœur.