Aujourd’hui, je présente deux sets un peu plus imposants que les précédents (pas très difficile en même temps) que m’a offert ma chérie, tirés de la gamme Creator de Lego (même si le premier ne porte pas la mention sur la boîte, il fait bien partie de cette collection).
Difficile de décrire cette gamme précisément : on y retrouve des modèles clairement conçus pour les enfants comme des modèles accessibles aux bien plus âgés, regroupant à la fois des modèles « folkloriques » (comme le dinosaure ou le vautour) et des modèles plus sobres (comme les différentes maisons, toutes très classes), bref c’est un peu un joyeux foutoir. Le fil directeur semble toutefois de proposer des sets pour faire plaisir aux bâtisseurs plus qu’aux joueurs proprement dits, avec des montages dans l’ensemble très réalistes surtout destinés à l’exposition et qui ne s’appuient pas sur des licences populaires (la seule présente est Volkswagen, pour la reproduction du van VW présentée ici).
Toute une partie de cette gamme est réservée à la construction de bâtiments civils très détaillés permettant de reconstruire un quartier aux tendances fin XIXème-début XXème : on y retrouve une mairie, une animalerie, un grand magasin ainsi que les modèles présentés ici, tous modulables de façon à pouvoir les rattacher dans l’ordre souhaité pour créer son propre panorama, Lego poussant même le vice à bâtir des bâtiments d’angle (je comprends mieux le choix laissé pour l’asile d’Arkham maintenant), et tous laissant la liberté d’explorer les différents étages regorgeant de petites surprises et autres détails. Attention, constructeurs débutants, ces sets demandent patience et méthode, surtout lorsque des parties sont à construire en plusieurs exemplaires.
Commençons par la caserne de pompiers, qui commence à être difficilement trouvable en magasin, puisque le set est vieux de 3 ans maintenant. 2231 pièces pour recréer une caserne des années 30 (comme le fronton l’indique) au fort goût de Ghostbusters.
Le premier étage est ainsi réservé au stockage des équipements des soldats du feu : le garage pour ranger le camion, mais aussi les divers outils nécessaires pour lutter contre les incendies (dont des bouteilles d’oxygènes, semblables aux anciennes portées par les cosmonautes Lego), et un mini-coin pour se changer.
On voit apparaître aussi la rampe emblématique qui permet de se rendre du second au premier étage lorsque la sonnerie, disposée à l’extérieur, retentit.
Ci-dessous, le fronton (particulièrement jouissif à construire, avec son empilement de petites pièces) qui donne la date de la construction.
Le second étage, lui, sert de lieu de repos tout équipé pour l’ensemble des pompiers. Sofa pour piquer un petit somme, cuisine et réfrigérateur pour manger un bout et même une table de ping-pong pour échanger quelques balles dans les moments de calme.
Reste le toit et sa cloche d’époque qui tinte pou sonner l’alarme, ainsi que la mini-citerne qui alimente le bâtiment.
La seconde construction, elle, est le dernier modèle sorti de la gamme, le Palace cinéma de 2194 pièces encore non disponible en magasin et réservé à l’achat sur le Store Lego, qui croise à la fois les traits caractéristiques d’un vieux cinéma américain et une tendance asiatique proche du mythique Grauman’s Chinese Theatre .
Affiches des prochaines projections, portier pour vous ouvrir la porte, rien ne manque pour assister à cette avant-première très attendue de la star Minnie Figure !
Au rez-de-chaussée, on retrouve bien évidemment les caisses pour espérer pouvoir acheter le sésame qui ouvrira l’accès à l’étage suivant (Lego a même poussé le vice à bien faire apparaître un petit trou sous les vitres qui permet de donner le ticket…), ainsi que le stand de confiseries où l’on pourra s’offrir boissons et gourmandises diverses pour le film.
Au premier étage, c’est bien évidemment une salle de projection à l’ancienne que l’on retrouve, avec son vieux projecteur et ses confortables sièges rouges.
Le seul petit défaut de ce set est la présence de fenêtres bien mal moulées qui portent pratiquement toutes des taches, et l’absence de ces mêmes fenêtres sous les arches, ce qui donne une impression très étrange…
Sinon, on retrouve bon nombre de détails qui, comme annoncés avant, font penser à un cinéma un brin asiatique : toit en tuiles multicolores (monté grâce à des petits cylindres amovibles), forme particulière du bâtiment, dorures un peu partout et sculptures japonisantes, ainsi qu’une immense pancarte qui annonce le nom du cinéma, entourée de sa foultitude de lumières.
Ce qui ressort de ces modèles ? Déjà l’extrême richesse des détails observables, des objets fournis pour équiper le bâtiment et former de véritables saynètes, à la construction en elle-même qui réussit à varier les « matériaux » utilisés (pierre, brique, bois…) tous reconnaissables au premier coup d’œil, signe d’un grand soin. Mais surtout, ce sont les différents types de construction qui surprennent. La façade de briques de la caserne est d’ailleurs l’exemple type pour illustrer ces constructions originales : alors qu’avant, seules les couleurs des briques Lego auraient changées pour donner cette illusion, ici, ce sont des pièces plates qui viennent se fixer sur d’autres plus communes pour donner une impression de relief bien plus réaliste. Le faux « trou » du cinéma qui suggère un mur dont le plâtre serait tombé après usure est lui aussi une idée géniale qui prouve l’attention qu’a pu susciter ce modèle. Enfin bref, je crois que tous le monde l’aura compris, plus le temps passe, et plus je deviens un immonde fanboy…
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